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Ce mardi 5 juillet, jour des résultats du baccalauréat 2022, le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye annonçait « une baisse par rapport aux années précédentes, car c’est la première année réelle de la réforme du bac qui n’est pas entravée par la crise sanitaire ».

602 000 candidats admis avant rattrapage

Le taux de réussite provisoire au bac 2022, publié hier soir, vient confirmer ces propos : il atteint cette année 86 % en moyenne, soit 4,7 points de moins qu’en 2021. 602 000 candidats ont été admis à l’issue du premier groupe d’épreuves.

Dans le détail, le taux de réussite provisoire au bac général est de 91,5 % (-3,8 points par rapport à 2021), au bac technologique de 80,6 % (-8,6 points), et au bac professionnel de 78,7 % (-3,5 points).

7,6 % des candidats sont convoqués au rattrapage, dont les épreuves orales ont débuté ce mercredi matin.

Un « bilan calamiteux » pour la réforme du bac

Le baccalauréat 2022, deuxième édition à prendre en compte la réforme initiée par l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, a été émaillé de polémiques.

Des syndicats ont notamment dénoncé « un délit de triche » suite à la remontée de nombreuses notes de spécialité sur les plateformes de correction. De son côté, la Conférence des associations de professeurs spécialistes s’est insurgée contre le « bilan calamiteux » de la réforme du baccalauréat.

Pas de retour en arrière

Lors d’un déplacement ce mardi dans le Val-de-Marne, le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye a affirmé que « le nouveau bac reste un examen important », et a défendu la réforme menée par son prédécesseur. « On a oublié que les anciens dispositifs n’étaient pas des dispositifs qui fonctionnaient parfaitement pour l’égalité », a-t-il souligné. « Le contrôle continu existe dans la plupart des pays du monde » et « fait l’objet de travaux » démontrant « que c’est équitable », selon le nouveau ministre.

Il a indiqué qu’il n’y aura pas de « retour en arrière », précisant toutefois rester, avec son ministère, « attentifs à la situation ».