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Le ministère de l’Education nationale vient de publier un rapport de l’Inspection générale dressant un état des lieux et besoins de l’enseignement en cours moyen. Un des points abordés dans ce rapport est le travail à la maison.

L e rapport note ainsi que « L’interdiction,renouvelée depuis plusieurs décennies, de donner du travail écrit à la maison, n’est pas respectée par la plupart des enseignants. En effet, 83 % des enseignants observés le font au moins une fois par semaine et 29 % en donnent tous les jours ou presque »;

Le texte sur lequel s’appuie cette interdiction rappelle le rapport est contenu dans « l’annexe de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République de 2013 : « Cette réforme des rythmes va permettre de rendre effective l’interdiction formelle des devoirs écrits à la maison pour les élèves du premier degré ».
Pour contrer cette difficulté, l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche préconise de revoir ces modalités, jugeant que « la distinction entre travail écrit et travail oral n’est pas pertinente pour décider de ce qui peut ou ne doit pas être proposé en travail à la maison ».

Elle propose donc de réfléchir à un nouveau texte, explicite sur les finalités et la nature du travail demandé à la maison, de prévoir par ailleurs un document national de cadrage adressé aux parents, et enfin de préciser « aux enseignants comme aux parents que le travail des élèves de cours moyen hors la classe ne doit pas dépasser 30 minutes par jour. »

Faut-il supprimer les devoirs à la maison ?

Mais pour certains, il faut aller plus loin et tout bonnement les supprimer :