Pour faire face à l’inflation, le montant du salaire minimum a été augmenté pour la deuxième fois de l’année ce 1er mai, ce qui induit une revalorisation du salaire de certains agents de la fonction publique. Et pour les personnels de l’éducation ?

Face à l’inflation, la revalorisation

1 302,64 euros : c’est le nouveau montant du Smic mensuel net en France. Une revalorisation de 2,65% qui représente une augmentation d’une trentaine d’euros.

Pour les agents de la fonction publique d’Etat, territoriale et hospitalière, ce changement provoque une revalorisation de leur minimum de traitement, qui s’élève désormais à 1649,48 euros bruts mensuels, contre 1 607,31 euros jusqu’ici. Cette augmentation vaut également pour les contractuels dont le contrat est signé à partir du 1er mai 2022.

Concernant les AESH, un seul changement : les AESH d’échelons 1 et 2 voient leur indice majoré passer de 343 à 352, et seront donc mieux rémunérés. En avril, les syndicats Sud Education et Sgen-CFDT avaient publié des communiqués pour demander de revoir toute la grille de rémunération de la profession.

Pour les AED, l’indemnité différentielle dont ils bénéficient est recalculée en fonction de l’augmentation du Smic.

« Indispensable mais insuffisant »

La fédération UNSA Education considère que cette revalorisation était « indispensable » mais « pas suffisante pour compenser la perte du pouvoir d’achat des personnels les plus mal rémunérés de notre ministère. »

Le syndicat Force Ouvrière réclame quant à lui « des revalorisations salariales à la hauteur des pertes subies depuis 20 ans. »

Sur Twitter, un débat a vu le jour sur les comparaisons entre le salaire d’un enseignant débutant et le SMIC. Si la communanuté éducative s’accorde à dire, sur les réseaux sociaux, que les enseignants ne sont pas assez rémunérés, certains mettent en garde contre les comparaisons trompeuses.

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