Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. A cette occasion, plusieurs événements et initiatives ont lieu à travers le monde pour échanger, réfléchir, se mobiliser pour l’égalité entre les femmes et les hommes. A l’école, les élèves sont également sensibilisés à cette cause dès le primaire. Les établissements scolaires sont ainsi invités à inscrire cette thématique « dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées », rappelle le ministère de l’Education, qui ajoute que les écoles, collèges et lycées sont aussi incités à « nouer des partenariats, notamment avec des acteurs du monde économique et professionnel ou du secteur associatif, pour développer des projets éducatifs autour de l’égalité. »

A cette occasion, le Réseau des INSPÉ, qui se doit de former les professeurs à la transmission des valeurs de la République, a mis en place un ensemble de projets, ressources ou événements sur la thématique de l’égalité filles-garçons.

L’Inspé de Lille propose par exemple de « désapprendre les clichés de genre » dans son dernier numéro de Séquence Doc. Il recense des études dédiées au genre et met en avant plusieurs interrogations : quelle égalité à l’école ? entre élèves ? Quelle égalité entre les enseignants femmes et hommes ?

L’Inspé de Bretagne propose, quant à lui, une exposition « l’Egalité, c’est mon genre » qui vise à comprendre le contexte global des inégalités encore bien présentes dans des domaines tels que l’économie ou encore la politique. L’Inspé de Strasbourg a mis en place, du 7 au 11 mars, une série d’animations consacrées aux droits des femmes : quizz, ciné-débat ou encore animation théâtrale. De son côté, l’Inspé d’Aix-Marseille propose des affiches, produites par des étudiantes, qui serviront de ressources pédagogiques pour travailler les questions liées au harcèlement, au sexisme en lien avec les valeurs de la République. Enfin, l’Inspé de Nice a souhaité s’engager dans la lutte contre la précarité menstruelle en mettant à disposition de l’ensemble de ses étudiantes plus de 1000 protections périodiques.

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