Ils sont maintenant une dizaine de syndicats à appeler à la grève ce jeudi 13 janvier. Les médecins et infirmières scolaires, les directeurs, les inspecteurs d’académie et de nombreux parents d’élèves se sont joints au mouvement des enseignants pour protester contre la gestion du Covid dans les écoles par le gouvernement. En cause : la succession de protocoles sanitaires depuis deux ans (tantôt renforcés, tantôt allégés) et la décision du ministre de l’Education de garder les écoles ouvertes coûte que coûte.

Un mouvement national

Le SNUipp-FSU annonce 75% des enseignants du premier degré en grève, et environ la moitié des écoles fermées. Ce syndicat est le premier à avoir appelé à la grève début janvier, à travers son communiqué « Mon école va craquer. » Depuis, il a été rejoint notamment par la CGT, l’UNSA, FO, Sud Education, SNALC… L’ intersyndicale est soutenue par plusieurs organisations de parents d’élèves dont la FCPE, qui appelle à ne pas envoyer les enfants à l’école ce jeudi.

Parmi les réclamations formulées par ces différents acteurs : le retour à un protocole sanitaire « viable » et à la règle « 1 cas positif = fermeture de la classe » , mais aussi l’installation de capteurs CO2 dans les écoles, la distribution de masques FFP2 aux personnels, un recrutement massif d’enseignants remplaçants « via les listes complémentaires »…

Jean-Michel Blanquer, de son côté, a déclaré sur BFMTV ce 11 janvier : « On ne fait pas grève contre un virus. »

Sur Twitter, la communauté éducative s’exprime sous les hashtag #Greve13Janvier et #Blanquerdémission :

Image homepage : Getty