Alors que les cas continuent de se multiplier dans les écoles, le ministre de l’Education s’en tient à son credo : garder les écoles ouvertes à tout prix. Une stratégie que dénonce la communauté éducative, épuisée par deux ans d’épidémie.

Une gestion de la crise de plus en plus critiquée

Le refus de Jean-Michel Blanquer de repousser la rentrée, le protocole sanitaire contraignant et son allègement dès la semaine dernière, sont autant de facteurs qui ont valu au ministère le mécontentement des enseignants. Ceux-ci témoignent d’une rentrée particulièrement compliquée, marquée par les contaminations et les tests, chez les personnels comme chez les élèves.

Malgré la politique de dépistage destinée à éviter les fermetures de classes (tests à J0, J+2 et J+4), les chiffres annonçaient 9 202 classes fermées le 6 janvier.

Appel à la grève le 13 janvier

Plusieurs syndicats, à l’initiative du SNUipp-FSU, appellent à la grève ce 13 janvier pour réclamer une meilleure gestion de l’épidémie dans le premier et le second degré. Ils dénoncent une « situation intenable. » Le SNPDEN-Unsa et le SI.EN UNSA, syndicats respectifs des personnels de direction et de l’inspection de l’Education nationale, soutiennent le mouvement.

L’une des mesures proposées est de fermer les classes dès le premier cas de Covid, comme cela avait été le cas en 2021.

Les familles sont également invitées à participer :

Ce 11 janvier, le ministre de l’Education nationale, cité par l’AFP, a estimé qu’on « ne fait pas une grève contre un virus ».

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