Invité de l’émission « Dimanche en politique » sur France 3, le ministre de l’Education a réaffirmé sa volonté de maintenir la rentrée des classes ce jeudi 2 septembre. « Ce serait fou, que la France, qui a réussi à passer des étapes plus difficiles que l’étape actuelle, se mette à reporter la rentrée », a-t-il indiqué à quelques jours d’une seconde rentrée scolaire marquée par le Covid-19.

Une rentrée que le ministre souhaite « la plus normale possible », avait-il déclaré lors de sa conférence de presse le jeudi 26 août. Il y avait d’ailleurs dévoilé le protocole sanitaire de rentrée, autorisant tous les élèves à être accueillis en présentiel. « Nous pouvons être tout à fait sereins sur cette rentrée scolaire, elle aura lieu. Bien sûr, nous rencontrerons des difficultés, bien sûr, il y aura des problèmes, nous nous mettons en situation de gérer », avait-il déclaré.

Pas de pass sanitaire donc, ni de report de rentrée à l’exception de certains territoires d’outre-mer dont les Antilles et les zones classées rouges de Guyane où la rentrée des classes a été reportée au 13 septembre.

Le lendemain sur RTL, le ministre de l’Education avait affirmé qu’il y a « plus de risques à ne pas avoir les écoles ouvertes que de ne les avoir pas ouvertes. C’est la politique que nous devons suivre ». Selon lui, « l’école protège » expliquant que « dans beaucoup de cas un élève qui avait pu être contaminé avait été contaminé en dehors de l’école, ce qui corrobore le fait que l’école n’est pas un lieu spécifique de contaminations ».

Enfin, concernant la vaccination des enseignants, il n’y aura aucune obligation. Ceux « non-vaccinés ne seront pas écartés des classes », a promis le ministre sur RTL vendredi 27 août, précisant qu’à l’heure actuelle seulement 10% des enseignants ne sont pas engagés dans un schéma vaccinal.