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Ce jeudi soir, Jean Castex et Jean-Michel Blanquer doivent détailler le protocole sanitaire déployé dans les écoles lors de la rentrée du 26 avril prochain. Selon un membre du gouvernement, cité hier par France Inter, des autotests seront déployées dans les lycées et effectués dans l’établissement, encadrés par des enseignants.

« Les professeurs seront formés »

Chaque lycéen se verra ainsi proposer un autotest par semaine. Ces tests seront effectués en classe. « On ne peut pas les laisser se débrouiller seuls chez eux, justifie la source à l’exécutif citée par France Inter. Il faut qu’ils soient accompagnés, les professeurs seront formés pour superviser ces tests », affirme-t-elle.

Le Conseil scientifique, dans son avis du 19 avril 2021, préconisait que l’autotest au lycée « devrait se déployer dans un premier temps avec un apprentissage sur site (une ou deux fois), puis la réalisation se ferait à domicile sous le contrôle des parents ».

Charger les enseignants de l’encadrement « est la seule solution »

Pour un ministre cité par France Inter, faire appel aux enseignants pour superviser les tests « est la seule solution, nous n’avons pas suffisamment d’infirmières scolaires pour faire ça, et on ne va pas créer 500 000 postes demain ».

France Bleu souligne également que le ministre de l’Education nationale demandera « le maximum de discernement » aux chefs d’établissement pour que les professeurs les plus à l’aise se chargent de l’encadrement des autotests.

Les membres de l’équipe éducative se verront proposer, quant à eux, deux autotests par semaine. En primaire et collège, les tests salivaires seront déployés plus massivement, selon le JDD. Le gouvernement juge « atteignable » d’en effectuer un million par semaine.

« J’ai au choix envie de rire ou de pleurer »

Cette annonce a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, de la part des professeurs, mais aussi de non-enseignants.