
Comme chaque vendredi, le ministère de l’Education nationale a publié aujourd’hui son point de situation hebdomadaire des contaminations dans le milieu scolaire. Les zones B et C étant en vacances, ce point ne concerne que la zone A, qui a fait sa rentrée le 22 février dans un contexte difficile.
Un seul établissement fermé en zone A
Dans son point du vendredi 12 février, le ministère annonçait 1 599 classes fermées pour les zones B et C (la zone A étant en vacances). Le vendredi 19 février, cette fois pour la seule zone B, on comptait 1 195 classes et 66 établissements fermés – des chiffres significatifs.
Cette semaine, au 26 février, seulement 1 établissement scolaire (un collège) et 72 classes ont été fermés dans la zone A : les vacances auront eu pour effet de limiter les contaminations. Une campagne de dépistages salivaires est par ailleurs organisée dans les écoles, depuis lundi.
Depuis le 12 février, la fermeture de classe s’opère dès « un cas en maternelle, trois cas en école, collège ou lycée (Covid ou variant anglais) ou si l’élève est positif ou « cas contact » d’un de ses parents ou d’un membre de sa fratrie ‘variant brésilien ou sud-africain). »
Le protocole sanitaire ayant été allégé, un seul cas positif ne justifie plus de fermer une classe. Sur BFMTV, Jean-Michel Blanquer a précisé : « les autorités de santé ont pensé que c’était mieux de revenir au système précédent, c’est-à-dire la fermeture d’une classe en général quand il y a trois cas. »
Le nombre d’élèves contaminés s’élève à 1584 (+196 en 24h) sur les 7 derniers jours contre 5 422 pour la zone B la semaine dernière. 212 personnels ont également été testés positifs.
Augmentation des contaminations d’élèves depuis la rentrée de janvier
Le ministère de l’Education nationale publie chaque semaine, depuis septembre 2020, les chiffres de contaminations du premier et second degrés réunis. Une semaine après la rentrée des vacances de Noël, ils étaient très bas, mais étaient rapidement repartis à la hausse.
La semaine du 8 au au 15 janvier avait connu la plus forte progression : le nombre d’élèves contaminés était ainsi passé de 1958 à 7782 en une semaine, avec 1238 élèves contaminés sur les dernières 24h, de jeudi 14 à vendredi 15 janvier. Les 10 000 cas confirmés avaient été franchis la semaine du vendredi 22 janvier.
La reprise de la zone A aujourd’hui montre que les vacances ont toujours pour conséquence de freiner l’épidémie dans le milieu scolaire. Il faut maintenant attendre le retour en classe des trois zones pour voir si cet effet se sera étendu à tout le territoire.
Les écoles restent ouvertes
Pour Jean-Michel Blanquer, interrogé sur France 2 jeudi 28 janvier, « il n’est pas du tout démontré que l’on se contamine davantage en milieu scolaire qu’en dehors ». Pourtant, le ministre ne nie pas la possibilité d’une nouvelle hausse avec la reprise scolaire, estimant dans une interview pour BFMTV le 20 févier que ce scénario « est à craindre ».
Par ailleurs, d’après un article du Monde publié le 17 novembre, les chiffres de contaminations communiqués par le ministère de l’Education nationale seraient largement sous-évalués.
Alors qu’un troisième confinement se profilait le mois dernier, le ministre de l’Education souhaitait que les écoles restent ouvertes, sans pour autant exclure leur fermeture en cas d’aggravation de la situation. A ce jour, le couvre-feu étant maintenu, les écoles restent ouvertes et le protocole allégé induit une fermeture des classes moins automatique. Mais le possible confinement par départements pourrait impliquer une fermeture des écoles à l’échelle locale.
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Ce qui se passe pour l’éducation nationale est valable pour tout le reste. Mensonges, manipulations et autosatisfaction lors des grands discours. Nos hommes et femmes politiques mettent à mal la démocratie dont ils vantent tant les vertus. Ils s’étonnent ou feignent de s’étonner du faible taux de participation des citoyens aux élections. Mais qui sont les véritables responsables ? Mais pas coupables bien sûr.Signaler un abus
Les contaminations ne sont pas rares mais la plupart des enfants ne sont pas testés même quand ils sont cas contact d une personne vivant dans le même foyer ainsi ils n entrent pas dans les statistiques…mais reviennent porteurs asymptomatiques et la contamination continue…Signaler un abus
Dans mon établissement, nous avons depuis le début de la semaine une dizaine de cas positifs et une trentaine de cas contact sur un effectif de 200 élèves seulement, il s agit d un des plus petits lycées publics de France, mais proportionnellement, nous sommes durement touchés. Il a fallu se battre, parents comme enseignants pour obtenir la fermeture de 2 des classes les plus touchées. Mais ça freine à l’échelle des échelles départementales !Signaler un abus
« Une semaine après la rentrée des vacances de Noël, ils étaient très bas, mais étaient rapidement repartis à la hausse. »
Et la zone A tire les bénéfices des vacances.*
Il faudrait s’interroger sur le rôle de plaque tournante de la contamination jouée par les écoles. Chaque famille impactée continue d’envoyer ses enfants en classe et ils « distribuent » involontairement le virus. Même s’ils ne sont pas malades, les élèves sont porteurs du virus.
Les tests salivaires devraient montrer leur contagiosité ?Signaler un abus