examen baccalauréat

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Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, était à Epernay ce jeudi 30 mai. Il assistait au congrès national de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP). Interrogé sur les menaces de grève qui pèsent sur le baccalauréat 2019, le ministre s’est montré rassurant. « Mon message est évidemment un message de sérénité. On n’a pas besoin d’ajouter du stress au stress qui peut déjà exister quand on prépare un examen. Le 17 juin, les choses se passeront normalement pour tous les élèves. », indique-t-il.

Ce matin, au micro d’Europe 1, le ministre de l’Education a également assuré que la grève n’aura aucun effet sur le bon déroulement des examens. « Nous organiserons le bac de façon normale, c’est dommage qu’il y ait des appels de ce type », a-t-il affirmé tout en ajoutant qu’il ne « pense pas qu’il y aura beaucoup de grévistes. » Le ministre se dit aussi « surpris par cet appel », « d’autant plus qu’il correspond à des revendications » auxquelles il estime répondre déjà, « notamment sur les rémunérations des professeurs ».

Il rappelle, par ailleurs, que « sa porte est ouverte » pour toute discussion et « qu’il n’est pas nécessaire de passer par un mouvement de grève, a fortiori au moment des examens » pour faire pression.

Appel à la grève le premier jour du bac

Plusieurs syndicats (dont le Snes-FSU, la CGT Educ’action et le Snalc), réunis en intersyndicale mercredi 29 mai 2019, ont appelé à la grève le lundi 17 juin, premier jour des épreuves du baccalauréat. Ils protestent contre les décisions prises par le ministre de l’Education nationale, et réclament notamment l’abandon des projets de loi « pour une école de la confiance » et de « transformation de la fonction publique » et l’abrogation des réformes des lycées et du baccalauréat. Ils demandent également une revalorisation salariale.