Sur le réseau social X, des enseignants dénoncent le fait qu’ils ne bénéficient d’aucun suivi médical, suite à un article publié sur le site actu.fr. L’article indique en effet que « le 19 novembre 2025, plus de cinquante parents d’élèves, enseignants et agents territoriaux, qui estiment avoir été exposés à l’amiante dans des écoles de Marseille ont déposé plainte contre X pour ‘mise en danger délibérée de la vie d’autrui‘. »

Or indique encore l’article, beaucoup d’établissements scolaires contiennent de l’amiante, et « dans certains établissements scolaires à l’état dégradé, des enseignants s’inquiètent pour leur santé et celle de leurs élèves. » Pour se protéger des risques et pour les prévenir, encore faut-il pouvoir s’adresser à la médecine du travail. Mais pour les enseignants, elle est inexistante.

« Une fiction administrative »

Un rapport ministériel de 2022 indiquait que « le nombre de médecins du travail à l’Éducation Nationale ne cessait de chuter. Ils étaient 84 en 2019, ils n’étaient plus que 65 en 2021. Soit une moyenne d’un médecin du travail pour 18 485 fonctionnaires. « 

L’Association HELPEN alertait elle aussi en mars dernier sur cette situation catastrophique, posant la question suivante : « Existe-t-il une médecine du travail dans l’Éducation nationale ? » Pour l’association, « parler d’une “médecine du travail” dans l’Éducation nationale revient souvent à une fiction administrative« . Conséquence : « les personnels de l’Éducation nationale se retrouvent sans protection sanitaire effective, y compris en cas de souffrance grave, d’agression, ou de harcèlement moral ».

« Jamais vu un médecin du travail »

Sur le réseau social X, nombreux sont les enseignants à dénoncer cette situation, et le danger que cela représente :

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