Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, indiquait dimanche 18 février sur TF1, le nouveau chiffre de la croissance attendu par le gouvernement pour la France en 2024. Il est d’une hausse de 1% du PIB au lieu des 1,4% intialement prévus. Des économies sur le budget de l’Etat vont donc devoir être réalisées, à hauteur de 10 milliards d’euros, a annoncé le ministre.

Bruno Lemaire a par ailleurs indiqué que « tous les ministères contribueront à hauteur de ce qu’ils représentent dans le budget de l’Etat ». Pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, qui représente 5% du budget de l’Etat, la coupe budgétaire sera de 900 millions d’euros, dont 380 millions d’euros en moins pour les organismes de recherche. Pour Boris Gralak, secrétaire général du SNCS-FSU, syndicat de chercheurs scientifiques, joint par RFI, « 380 millions d’euros en moins, c’est vraiment incompréhensible, inouï ». « On est totalement sidérés par ces annonces » dénonce-t-il.

Du côté des enseignants-chercheurs, la colère et l’incompréhension dominent :

L’université Lyon 3 a de son côté décidé de saisir le Conseil d’Etat pour faire annuler cette coupe budgétaire.

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