Getty. Le secteur IEN ID-FO s’oppose au pacte enseignant et à la loi Rilhac.

Le secteur IEN ID-FO, qui représente les Inspecteurs de l’Education nationale, a publié le 2 juin dernier un communiqué dans lequel il fait part de ses inquiétudes quant aux « priorités du ministère » affichées à travers le pacte enseignant et la loi Rilhac.

Des « pressions » supplémentaires

Le syndicat s’en prend notamment aux missions proposées dans le cadre du pacte enseignant, présentées comme facultatives : selon lui, « les missions du Pacte étant prioritaires sur toutes les autres, des pressions seront inévitablement exercées pour qu’elles soient effectuées. »

Une préoccupation que partagent les syndicats enseignants, qui s’inquiètent que les missions « prioritaires » (remplacements de courte durée, heure de soutien en 6ème…) ne prennent le pas sur d’autres (soutien scolaire à l’école primaire, dispositif « devoirs faits »…)

Une « nouvelle dégradation du service public »

Les IEN craignent également que le pacte ne complique le travail de direction dans les établissements scolaires au lieu de la faciliter, ajoutant « confusion et tensions au sein des écoles et circonscriptions. »

« Les IEN s’interrogent sur le rôle que veut leur faire jouer le ministère dans cette nouvelle dégradation du service public d’éducation et de leurs propres conditions de travail »

IEN iD-FO

Le syndicat réclame en conséquence « une pause immédiate » de ce qu’il considère comme des « contre-réformes » ainsi que « l’abandon du Rifseep [primes et indemnités de la fonction publique] « et de toute rémunération dite «au mérite». » Il exige en outre une « véritable revalorisation financière » de la profession.