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Sur un nombre de candidats insuffisant – comme l’a admis récemment Pap Ndiaye – 25 500 ont été admis aux concours de l’enseignement de 2021. Une session de recrutement que la Depp a analysée de plus près.

Des tendances claires : concours externes et enseignement public

Huit admis sur dix l’ont été via les concours externes ; c’est 97% des admis dans le premier degré. Parmi les admis, on retrouve par ailleurs de nombreux candidats qui avaient échoué aux concours de l’année précédente : c’est le cas d’un tiers d’entre eux dans le premier degré public (27% dans le second degré public).

Malgré un niveau de recrutement trop bas, les concours enseignants restent difficiles :

« À chaque session, aux concours externes du public, le nombre de « recalés » reste élevé, de l’ordre de sept candidats sur dix au cours des dernières années pour chaque niveau d’enseignement »

Note d’Information, n° 22.36. DEPP

Les étudiants des Inspé majoritaires

Une majorité d’admis aux concours externes sont étudiants, et plus particulièrement étudiants des Inspé. En revanche, les étudiants des Inspé représentent « moins de 1% des admis » au concours de l’agrégation, concurrencés notamment par ceux formés hors Inspé et par les étudiants de l’ENS.

Bien que les concours soient passés au niveau M1 en 2021 dans le cadre de la formation d’enseignant, on remarque que « 29 % des lauréats d’un concours externe dans le premier degré public déclarent être déjà titulaires d’un diplôme de niveau master 2 au moment de l’inscription et 47 % dans le second degré public. »

Enfin, même si les étudiants dominent largement la voie externe, de nouveaux profils font leur apparition dans ces concours : dans le premier degré en 2021, 43% des admis sont des salariés du privé, des fonctionnaires hors Education Nationale, des personnels d’éducation ou des candidats sans emploi. Dans les concours externes du premier degré public, on trouve par ailleurs de nombreuses reconversions (15 % des recrutements).