Alors que le métier d’enseignant traverse une crise d’attractivité, le système de mutations de l’Education Nationale – fondé sur un système de points – est de plus en plus remis en cause. Certains professeurs sont mutés loin de chez eux, d’autres attendent une mutation pendant de longues années… Le taux de mobilité dans le milieu n’a jamais été aussi bas, et Emmanuel Macron en faisant l’un des défis de son quiquennat lors d’un meeting en avril. Sur les réseaux sociaux, les enseignants sont nombreux à partager leur expérience.

De leur côté, les syndicats dénoncent cette situation et pointent du doigt les postes supprimés dans l’enseignement ces dernières années. Dans un communiqué publié le 12 septembre, le SNES/Snep/Snuep le martèle : « Moins de postes de titulaires, c’est moins de possibilités de muter et donc moins de satisfaction. »

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