« Augmentation des prix, gel du point d’indice, mesures catégorielles insuffisantes à l’image d’un Grenelle de l’Éducation très loin de la revalorisation « historique » vantée par Jean-Michel Blanquer… aujourd’hui, il y a urgence à augmenter les salaires et les pensions », écrit dans un communiqué le Snes-FSU qui a répondu au mouvement national lancé par la CGT et l’UNSA.

Une grève nationale des personnels de la Fonction publique a en effet lieu ce jeudi 17 mars 2022 dans toute la France. Face à l’augmentation du coût de la vie, l’intersyndicale CGT, FSU, Solidaires et UNSA, et les organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et VL exigent une « augmentation générale des salaires dans le secteur privé et des traitements dans la fonction publique en commençant par les plus bas salaires » mais aussi une hausse « des pensions », des  « allocations et des bourses étudiantes ». Les syndicats dénoncent, entre autres, « la dégradation du pouvoir d’achat », les « difficultés de recrutement » et un « sentiment de déclassement ».

Le ministère de l’Education nationale a communiqué le taux de participation des enseignants toutes académies confondues : il est de 2,76% dans le second degré et de 1,77% dans le premier degré.

Une précédente journée de grève et de manifestations avait eu lieu le 27 janvier dernier. Selon les syndicats, plus de « 150.000 personnes » avaient été mobilisées.

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