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Chaque vendredi, le ministère de l’Education nationale publie un point sur la situation sanitaire dans les établissements du premier et du second degré. Cette semaine, les chiffres révèlent une nouvelle chute des contaminations des élèves et des personnels.

3 869 élèves et 221 personnels contaminés

La baisse amorcée il y a 3 semaines se poursuit donc : 3 869 cas positifs ont été confirmés chez les élèves sur les 7 derniers jours (+546 en 24h), contre 5 242 la semaine dernière (+768 en 24h). Chez les personnels, le ministère recense 221 cas cette semaine (+33 en 24h), contre 235 la semaine dernière (+46 en 24h).

Le nombre de classes fermées continue également de décroître : il y en a 1 254 cette semaine, contre 1 692 la semaine dernière. Quant aux structures scolaires totalement fermées, le ministère en compte 4 (4 écoles), contre 8 dans le point de situation du 1er octobre (7 écoles et 1 lycée).

En revanche, le nombre de tests salivaires réalisés sur les élèves et les personnels est en baisse. Dans la semaine du 20 au 27 septembre, près de 200 000 tests avaient été réalisés. Du 27 septembre au 4 octobre, les établissements ont mené 186 200 tests environ. Le ministère n’a pas communiqué le taux de tests positifs.

Le nombre d’établissements proposant un parcours vaccinal à leurs élèves continue, lui, d’augmenter. Ils sont 8 664 cette semaine, contre 6 758 la semaine dernière, à mettre en place une offre vaccinale.

Des chiffres de contamination 3 fois inférieurs à ceux de Santé publique France

Si ces chiffres semblent rassurants, le Snuipp-FSU a publié mercredi une note d’accompagnement, questionnant certaines informations communiquées par le ministère dans son point du 1er octobre. Il indique notamment que ce dernier recense 3 fois moins de cas positifs d’élèves que Santé Publique France sur cette semaine.

Egalement, relève le syndicat, « c’est la première fois que le ministère ne communique pas sur le taux de positivité » des tests effectués dans les établissements. « Ainsi il n’est pas possible de connaître l’efficience des campagnes engagées », souligne-t-il. Il explique que « comme les résultats des tests sont envoyés aux familles, le suivi des cas positifs par le ministère est difficile car il repose sur les seules déclarations ». A titre de comparaison, le Snuipp publie le taux de positivité, communiqué par Santé publique France, des 480 000 tests réalisés la même semaine sur les moins de 18 ans : 2,2 %, contre 1,2 % en moyenne pour l’ensemble de la population.