Le ministre de l’Education nationale était invité ce mardi 19 janvier sur le plateau de FranceInfo. Il y a abordé de nombreux points sur la crise sanitaire dans les établissements scolaires dont les fermetures d’écoles, l’organisation du baccalauréat, les vacances de février… Jean-Michel Blanquer est également revenu sur un autre élément : un avis du Haut Conseil de Santé Publique sur de nouvelles recommandations à propos des masques à porter.

En effet, l’instance française a publié une recommandation sur les masques. En raison de l’émergence des variants anglais et sud-africain dans le pays, le Haut Conseil de Santé Publique déconseille désormais de porter des masques en tissu de catégorie 2 ainsi que des masques artisanaux. À présent, il recommande de privilégier des masques de catégorie 1, comme les masques chirurgicaux afin de lutter efficacement contre les variants, considérés comme très contagieux.

Il faut « privilégier les Afnor 1 et les masques chirurgicaux »

En partant de ce constat, le ministre de l’Education nationale a déclaré que les masques de catégorie 1 pourraient « peut-être » devenir obligatoires « dans quelques jours » pour les élèves. Mais, pour le moment, une simple alerte sera adressée à l’intention des parents afin de « faire attention à la faible qualité des masques et de privilégier les Afnor 1 et les masques chirurgicaux », a-t-il expliqué sur FranceInfo. « On est plutôt invitants que coercitifs sur ces sujets. On va passer l’information de manière forte, et peut-être que l’on arrivera à quelque chose d’obligatoire dans quelques jours », a ajouté Jean-Michel Blanquer.

Qu’en est-il des masques des enseignants ?

Enfin, face à l’inquiétude des enseignants sur l’efficacité de leur masque, le ministre a tenu à les rassurer. Ceux qui leur sont distribués « correspondent à cette norme Afnor, de catégorie 1 » et ne sont donc « pas concernés par cet avis », a-t-il précisé. C’est aussi le cas pour les masques qui sont distribués aux élèves à leur arrivée dans l’établissement en cas de perte ou d’oubli. Ce sont également des masques de « catégorie 1 », a prévenu le ministre.