Dans une interview publiée par le Parisien ce 15 janvier, Elisabeth Borne a confirmé l’annulation de la suppression des 4 000 postes d’enseignants et la création de 2 000 postes d’AESH, ce qui a réjoui les syndicats de l’éducation. Mais une autre information a particulièrement fait réagir les enseignants : la ministre a en effet indiqué qu’elle n’était pas opposée à un raccourcissement des vacances scolaires d’été.

Invitée à donner son avis sur la longueur des vacances d’été, Elisabeth Borne a estimé que « les coupures longues se traduisent par des pertes de niveau pour les élèves les plus fragiles ». Si « les vacances d’été 2025 ne changeront pas » selon la ministre, « pour 2026 cela dépendra de l’issue des discussions ». La ministre de l’Education nationale avait en effet annoncé le 14 janvier dernier le lancement prochain d’une concertation sur le temps scolaire.
Sur X, cette nouvelle a suscité incompréhension et colère chez les enseignants.





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Je pense que aussi bien les eleves que les instituteur ont besoin de repos quand j allais a l ecole les deux moi c etais bien mais mes parents me faisais travailler les cours pourquoi pas faire un cahier de devoir de vacances
Est ce que le gouvernement pense au tourisme français ? Manque à gagner.
Pensez vous que toute les entreprises puissent donner des congés estivaux à tout leur salariés en même temps ?
Si je dois avoir des congés d’été sans mes enfants, j’attendrai l’hiver et partirai à l’étranger.
En Allemagne les vacances d’été ont sont plus courtes, mais ils ont 8 jours à la Pentecôte.
Un syndicat avait expliqué que c’était psychologiquement impossible pour un enseignant de commencer l’année scolaire à la fin août. Pauvre chou! Un ancien enseignant.
Insupportable cette ministre de l’éducation,
Qu’elle prenne sa retraite dorée et qu’elle nous fiche la paix en bonne fois pour toute!
Les conges, sont un vrai problème, réduire les vacances scolaires n’est pas une solution si tout le monde se trouve en même temps sur les routes, à la recherche d’une location, les commerces ne suivrony pas avec l’affluence des estivants, de plus il faut penser aussi au travailleurs pour lesquels la boîte ferme pendant une periode de l’été.
On a déjà perdu 15 jours au mois de septembre, ou la saison est encore belle. Il faut penser aux nourrices qui ne s’adapteront pas forcément à ces restrictions de conges
Et je pense que les instituteur on besoin de repos
Il y a tellement de critères qui rentre en ligne de compte.
Réduire les vacances scolaires d’été pour plus de « petites vacances » ? Est-ce que les discussions vont tourner autour de cela ?
Dans l’académie d’Orléans-Tours, au retour des vacances de printemps, élèves et enseignants travailleront encore 11 semaines avant les vacances d’été (et plus pour les autres personnels) : dans des classes parfois où la chaleur est telle que- si nous avions peu de conscience professionnelle- nous ferions valoir notre droit de retrait.
Est-ce que les gens savent que nous sommes payés sur 10 mois ? Des hausses de salaires suivront-elles ?
Si la somme des vacances scolaires cumulées dans l’année était un argument pour rejoindre ce métier, alors il n’y aurait plus de problème de recrutement !
Les gens qui n’ont jamais enseigné -comme cette première ministre- n’ont aucune idée de la charge mentale que représente la gestion d’une classe, et la fatigue qu’elle provoque. Les enseignants arrivent fatigués à chaque vacances et les élèves aussi. Et comment sont les élèves quand ils sont fatigués ? Aptes aux apprentissages ?
18 heures de cours ? Et le travail en amont, en aval, et ces réunions le soir, entre midi et deux, non payées ! Et ces formations de plus en plus en distanciel ou le mercredi quand certains enseignants ne travaillent pas ! Mais est-ce que les gens qui n’ont jamais enseigné en ont conscience ?
Des élèves qui font énormément de fautes, dont les idées s’appauvrissent d’années en années, qui ont de moins en moins le sens de l’effort (même ceux qui pourraient fournir davantage), est-ce que tout cela va être résolu parce que les élèves auront moins de vacances d’été ?
Que de mépris !
Quitte à repenser le temps scolaire, repensons à l’aménagement de la semaine scolaire dans le primaire. La loi de 2013 était, pour une fois, bien pensée. Qu’en est-il aujourd’hui? Tout est dérogatoire pour satisfaire le monde associatif et d’autres,…Nous travaillons encore sur ce modèle et devrons changer à la prochaine rentrée…désolant!
Commençons par revoir le bâti scolaire pour que les classes soient adaptées aux grandes chaleurs et au froid. Les élèves pourront alors travailler décemment. Ensuite, revoyons la période avant les vacances d’été.
On pourra alors réfléchir à la suite (croyez-moi, dans ce cas, ce n’est pas pour demain !)
Je ne suis pas contre MAIS le salaire doit augmenter proportionnellement