Article publié le 4 décembre, mis à jour le 8 décembre

Interrogé sur FranceInfo ce mercredi 6 décembre 2023 sur le port de l’uniforme à l’école, le ministre de l’Education nationale a répondu qu’il annoncera « d’ici les fêtes » de fin d’année le lancement d’une « expérimentation d’ampleur ». « L’idée est de tester pour voir si ça marche », a précisé Gabriel Attal.
Elle concernera tous les niveaux, « écoles, collège et lycée » et dans des « collectivités locales différentes », comme c’est le cas par exemple à Puteaux. Trois de ses écoles expérimenteront le port de l’uniforme à partir du mois de mars. Une quatrième sera concernée à partir de septembre 2024. Le test durera 2 ans et la Ville se chargera du choix des tenues. Selon le ministre, le coût d’achat de l’uniforme pour les élèves concernés sera intégralement pris en charge par les différentes collectivités. « Les familles n’auront pas toutes le choix de cette expérimentation, donc c’est normal qu’il n’y ait pas de reste à charge », a-t-il précisé.

https://twitter.com/franceinfo/status/1732309729941082529?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1732309729941082529%7Ctwgr%5E85fa8dcc8eeafa5f5d0219a3f60bcbc74748cbe2%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fsociete%2Funiforme-a-lecole-gabriel-attal-va-annoncer-une-experimentation-dampleur-avant-la-fin-de-lannee-MF575MRTLBBMPFOKYWJXHY2KFI.php

« Pas de solution miracle »

Début septembre, Gabriel Attal avait déjà évoqué sur RTL la mise en place d’une expérimentation de l’uniforme dans les écoles. Il avait précisé que ce ne « serait pas la solution miracle » mais qu’elle « mérite d’être testée. » Fin novembre, dans l’émission « La Maison des Maternelles » sur France 2, le ministre l’a de nouveau affirmé : « Cela fait des années qu’il y a un débat autour de cette question et pour moi le meilleur moyen de faire progresser un débat, c’est de tester. »

Pour Gabriel Attal, cette expérimentation « doit être bornée dans le temps avec un vrai suivi scientifique ». L’objectif ? Permettre de mesurer l’impact de ce dispositif sur le climat scolaire et sur les performances des élèves. Il faudra effectivement voir « s’il y a moins de cas de violences ou de harcèlement scolaire par exemple », a expliqué le ministre.

La date exacte du début de cette expérimentation ou l’âge à partir duquel les élèves seront concernés par ce dispositif n’ont pas encore été communiqués par le ministre.

Image d’accueil : Getty