Malgré la promesse d’Emmanuel Macron de mettre un enseignant devant chaque classe pour la rentrée 2023, plus de 3.000 postes n’ont pas été pourvus aux derniers concours cette année. Pour doper l’attractivité du métier, le ministre de l’Éducation nationale réfléchit à un « grand plan. » Concrètement, il compte présenter plusieurs mesures d’ici la fin de l’année, après un cycle de concertations avec les syndicats, qu’il a par ailleurs réunis pour la première fois mercredi 13 septembre 2023 au ministère sur ce sujet.

Au cours de cette réunion, trois chantiers majeurs ont été identifiés par le ministre de l’Éducation nationale. La formation, les conditions de travail et les évolutions de carrière.

Gabriel Attal « n’a pas la volonté de rouvrir le dossier des salaires »

Mais la question salariale n’a pas été abordée, au grand dam des syndicats. Dans un communiqué, Sud Éducation regrette que les sujets salariaux n’aient pas été évoqués. Et si le syndicat concède que les trois autres chantiers sont primordiaux, « ils ne doivent pas éclipser la question centrale de la revalorisation salariale. »

Même son de cloche du côté du Snes-FSU, premier syndicat du second degré (collèges et lycées). “C’était assez flou”, a jugé Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU. Sur le dossier des rémunérations, elle estime auprès de l’AFP relayée par Le Parisien que Gabriel Attal, « n’a pas la volonté de rouvrir le dossier salaires, ce qui est très problématique. »

Sur X (anciennement Twitter), la communauté éducative réagit :

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