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Ce 17 mars lors d’une conférence de presse à Aubervilliers, le Président et candidat à l’élection présidentielle Emmanuel Macron a dévoilé son programme, dont l’éducation est l’un des « chantiers majeurs ».

Le Président sortant a ainsi évoqué une réforme du lycée professionnel et des expérimentations pour l’autonomie des établissements. Mais une proposition a particulièrement fait réagir les enseignants : la promesse d’une « augmentation des rémunérations », conditionnée à « la définition de nouvelles missions », comme le remplacement des professeurs absents ou un suivi « plus individualisé » des élèves. Le Président a notamment affirmé être « prêt à augmenter substantiellement les professeurs s’ils sont prêts à aller vers de nouvelles missions […]. C’est difficile de dire qu’on va mieux payer tout le monde, y compris ceux qui ne sont pas prêts à faire plus d’efforts ».

Cette déclaration a indigné de nombreux enseignants, qui ont exprimé leur désaccord sur les réseaux sociaux.

L’ancienne ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a également réagi contre les propos d’Emmanuel Macron, sur le #profbashing.