Le projet de loi « Vigilance sanitaire » a été défintivement adopté vendredi 5 novembre par l’Assemblée nationale. Ce projet de loi -rejeté par les sénateurs la veille en seconde lecture- permet entre autres aux chefs d’établissements scolaires d’accéder au statut vaccinal des élèves. Selon le texte, l’accès aux données vaccinales des élèves ne sera possible que jusqu’à la fin de l’année scolaire.

Interrogé sur France Info ce matin à ce propos, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a affirmé que cette loi avait pour objectif d’éviter les fermetures de classes au collège et au lycée, soulignant au passage que depuis septembre, quasiment aucune classe dans le seconde degré n’avait été fermée.

Pour le ministre de l’Education nationale, le fait qu’aujurd’hui l’information sur le statut vaccinal des élèves passe exclusivement par une déclaration sur l’honneur des parents est problématique : il peut en effet y avoir de fausses déclarations. Il estime que si le chef d’établisseement a accès à la liste des élèves vaccinés réellement, cela permettra de mieux gérer la situation en cas de covid confirmé dans une classe.

Pas très important

Pour rappel, le protocole sanitaire actuel en vigueur prévoit « dans les collèges et les lycées, un protocole de contact-tracing renforcé pour identifier les élèves ayant eu des contacts à risque avec un cas positif et les évincer des établissements durant 7 jours, à l’exception de ceux justifiant d’une vaccination complète.« 

En conclusion, Jean-Michel Blanquer a affirmé que l’infomation sur le statut vaccinal des élèves n’était pas « une dimension importante de leur état de santé », et que « ce n’était pas la violation d’un secret très important. »

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