C’est le jour de la rentrée des enseignants ce mercredi 1er septembre, avant celle des élèves demain. À cette occasion, le ministre de l’Education nationale a répondu aux questions de France Inter et a fait un point sur cette rentrée des classes particulière liée à la crise du Covid-19.

De nombreuses interrogations ont été soulevées dont notamment l’éventuelle remontée des cas de contaminations après la rentrée. « C’est un des scénarios possibles », a reconnu Jean-Michel Blanquer avant de poursuivre « nous avons un handicap supplémentaire, le variant Delta, mais un atout supplémentaire, le vaccin, que nous n’avions pas auparavant ».

Néanmoins, pour pister le virus et limiter les contaminations à l’école, le ministre a décidé de renforcer les contrôles en y déployant plus de tests : « A l’école primaire, il y aura 600.000 tests salivaires par semaine, et deux autotests par adulte et par semaine », a-t-il assuré, précisant que même si les tests antigéniques deviendront payants à partir de la mi-octobre, ils resteront gratuits pour les élèves « à partir du moment où ils seront réalisés en milieu scolaire ».

Le ministre de l’Education n’a pas manqué de rappeler que « l’école n’est pas un lieu spécifique de contamination » , et que « c’est un lieu souvent moins contaminant que d’autres parce qu’on y respecte davantage les gestes barrières ».  

Sur la question des purificateurs d’air et des détecteurs de CO2, Jean-Michel Blanquer a indiqué que ces derniers n’étaient pas « l’alpha et l’oméga de la lutte contre le Covid (…) [car] c’est beaucoup plus utile d’ouvrir les fenêtres. »

Enfin, le ministre accorde une « grande confiance au corps enseignant ». Selon lui, « 78% des professeurs » ont un schéma vaccinal complet et « 11% ont reçu une première dose ». Les enseignants non-vaccinés « ne seront pas écartés des classes », a par ailleurs indiqué le ministre sur RTL vendredi 27 août.