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Après les lycéens, les écoliers pourraient bientôt bénéficier d’autotests à réaliser dans leurs établissements.

« Un outil pour casser les chaînes de contamination au sein des classes »

Lors d’une conférence de presse la semaine dernière, le ministre de l’Education nationale avait annoncé le déploiement des autotests pour les élèves de la seconde à la terminale, car ils étaient jusqu’alors réservés aux plus de 15 ans. Dans un avis publié lundi 26 avril, la Haute autorité de santé (HAS) les autorise désormais à partir de la maternelle.

Dans son communiqué, la HAS indique en effet que sa méta-analyse « montre des résultats encourageants chez les enfants, ce qui permet désormais d’étendre les indications et d’envisager l’utilisation des tests antigéniques sur prélèvement nasal en milieu scolaire », pour les élèves de moins de 15 ans. Selon elle, il s’agirait d’un outil « complémentaire aux tests RT-PCR salivaires pour casser les chaînes de contamination au sein des classes ».

Un autotest de préférence « fait par les parents ou le personnel formé » en primaire

Elle préconise la réalisation d’un autotest « au moins une fois par semaine », en autonomie pour les étudiants, collégiens et lycéens (après « une première réalisation sous la supervision d’un adulte compétent si besoin »). Pour les élèves en élémentaire, la HAS recommande « que le test soit fait par les parents ou le personnel formé ». En maternelle, le test doit être réalisé sur l’enfant par ces mêmes acteurs.

La semaine dernière, le gouvernement avait suscité la colère des enseignants de lycée en indiquant qu’ils devraient encadrer les autotests des élèves dans l’établissement. Selon le ministre de l’Education nationale, « il s’agit juste de superviser, ce n’est pas quelque chose de très compliqué ».