L’Éducation nationale fonctionnera au ralenti ce vendredi 13 octobre. Un appel à la grève a en effet été lancé au début du mois d’octobre par une intersyndicale. Une mobilisation relayée par certains syndicats enseignants dont le SNUipp-FSU et le Snes-FSU, les deux syndicats les plus représentatifs au sein de l’Éducation nationale. Vendredi 13 octobre 2023, ils manifesteront donc pour une « revalorisation des salaires, le pouvoir d’achat et l’égalité professionnelle ».

« Tous les enseignants ont connu une revalorisation de leur salaire »

Dans un communiqué publié le 5 octobre, l’intersyndicale mettait en avant un « discours trompeur du gouvernement » et rappelait « l’urgence d’une augmentation générale des traitements et salaires. »

Pourtant, le ministre de l’Éducation nationale ne cesse de rappeler la revalorisation salariale mise en place. « Tous les enseignants ont connu une revalorisation de leur salaire sans contrepartie depuis la rentrée », a souligné Gabriel Attal mercredi 11 octobre, dans le cadre des questions au gouvernement au Sénat. Une revalorisation qui, selon lui, serait comprise « entre 125 et 250 euros de plus par mois qu’à la rentrée précédente ». Le ministre est aussi revenu sur l’augmentation de la rémunération des remplacements de courte durée : elle est passée de « 40 euros brut de l’heure l’année dernière » à « 70 euros ».

Mais les syndicats d’enseignants ne semblent pas convaincus. Une enquête déjà dévoilée vendredi 6 octobre faisait état de leur mécontentement sur la situation salariale. Selon les résultats de cette consultation nationale qui a réuni 21 628 réponses entre le 8 et le 22 septembre 2023, « 98,2 % des personnels considèrent que l’engagement d’une « revalorisation historique » n’a pas été tenu. »

La mobilisation maintenue

Les syndicats d’enseignants, dont la FSU-SNUipp et SUD éducation Paris, maintiennent leur position et appellent donc à faire grève et à se mobiliser vendredi 13 octobre :

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