Article publié le 3 octobre, mis à jour le 6 octobre

Le programme resserré des épreuves de spécialité du baccalauréat a été publié au Bulletin Officiel de l’Education nationale vendredi 30 septembre. Le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye avait annoncé la publication de ces nouveaux programmes dans sa lettre aux élèves de terminale du 22 septembre. Ce pour faire face à la polémique liée au calendrier des épreuves de spécialité en mars, les enseignants le jugeant totalement irréaliste. Or la publication fin septembre de ces nouveaux programmes, après un mois de classe, suscite à nouveau l’ire des enseignants.

Dans un communiqué publié le 30 septembre, l’APSES, Association des professeurs de sciences économiques et sociales, explique qu’en SES, « ce seront donc 7 chapitres au lieu de 8 qui seront exigés ». En conséquence, « le programme attendu reste complètement démesuré ». Pour l’association, « l’improvisation avec laquelle le ministère annonce [ces aménagements de programme], un mois après la rentrée, est proprement indigne ».

Sur twitter, les enseignants ironisent sur le peu d’allégement que contiennent les programmes resserrés :

Précisions pour les spécialités arts plastiques, cinéma et musique

Le B.O. du jeudi 6 octobre précise les oeuvres, thèmes, questions de référence du baccalauréat pour l’enseignement de spécialité d’arts plastiques en classe terminale en vue de la session 2023, et également 2024, ainsi que les oeuvres retenues pour l’épreuve de spécialité cinéma-audiovisuel pour les sessions 2023 et 2024. Il contient également le programme limitatif pour l’enseignement de spécialité de musique pour l’année scolaire 2022-2023 et 2023-2024. Le terme de « programme limitatif » fait grincer des dents :

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