Capture d’écran du site BFMTV

Au lendemain de la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal s’exprimait au micro de BFMTV sur les mesures à venir. Il a notamment évoqué une implication plus large des Français dans les décisions liées à l’éducation.

Une « méthode nouvelle » pour une association « au plus près du terrain »

« On veut inventer une méthode nouvelle qui permette d’associer beaucoup plus largement et beaucoup plus directement les Français dans les décisions qui sont prises, notamment autour de deux grands chantiers, la santé et l’éducation, a-t-il affirmé. On veut construire les solutions avec les Français au plus près du terrain et avec les acteurs concernés ».

Concrètement, « cela va passer par une association au plus près du terrain », a expliqué le porte-parole du gouvernement. « Si je prends l’éducation par exemple, des parents d’élèves, des enseignants, des directeurs d’établissements, peut-être parfois des élèves aussi pour identifier avec eux des idées, des innovations, des solutions. Parfois elles existent sur le terrain, parfois elles ne demandent qu’à être déployées plus largement dans notre pays ». Sur les modalités pratiques de cette mesure, Gabriel Attal a indiqué qu’ « un gouvernement va être nommé et cette méthode sera déclinée par les ministres chargés de ces sujets-là ». Par exemple, « on peut avoir, au niveau local, une communauté éducative qui peut se réunir, formuler des idées », a-t-il avancé.

Gabriel Attal a également souligné qu’ « il y aura évidemment un cadre national, avec les grands enjeux sur lesquels on veut avancer. On les a déclinés dans le cadre de la campagne ».

Il faut aller « plus fort, plus loin » (Jean-Michel Blanquer)

Hier, après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer exprimait son « sentiment de fierté d’être dans une démocratie, une République ».

« Ça n’a pas été facile au cours des 5 dernières années », a reconnu Jean-Michel Blanquer. « Il y a eu des transformations utiles dans mon domaine, des choses ont changé en particulier à l’école primaire ou au lycée, soulignait-il. Mais il faut aller plus fort, plus loin, et être en capacité d’écoute de tous ».