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Article publié le 25 novembre, mis à jour le 29 novembre

Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer l’avait annoncé lors de sa conférence de presse du 25 novembre : le protocole sanitaire à l’école évolue à partir de ce lundi. Il reste au niveau 2, mais de nouvelles règles entrent en vigueur, notamment sur la fermeture des classes de primaire en cas de covid.

Tous les élèves de la classe systématiquement testés

En effet, les classes ne fermeront plus à partir du premier cas détecté, comme c’était le cas jusqu’à présent, mais tous les élèves devront être dépistés. Pour cela, soit « un laboratoire vient dans l’école », soit « on va demander aux parents de faire des tests aux enfants en ville », avait expliqué le ministre de l’Education nationale, cité par LCI. Tous ces tests seront gratuits et seuls les élèves négatifs pourront revenir en classe.

Les élèves présentant un test positif seront isolés pendant 10 jours, les élèves dont les parents refusent le test le seront pendant 7 jours, précise BFMTV. Si 3 cas positifs sont détectés sur 7 jours consécutifs, la classe sera fermée. L’objectif, assure le ministre de l’Education nationale, est d’assurer à la fois la protection des élèves et de l’ensemble des concitoyens, et de maintenir une « ouverture aussi grande que possible des écoles primaires« .

Deux autotests par semaine en 6e

Pour les élèves de 6e, qui ne sont pas éligibles à la vaccination, des autotests seront proposés par l’Education nationale, « à partir de lundi », selon Jean-Michel Blanquer. « On va donner une boite de dix autotests valant pour cinq semaines aux élèves de 6e », avait-il indiqué, précisant qu’ils seront « à réaliser en famille ». Mais ces tests ne seront « pas obligatoires ».

Ils seront également disponibles, sur demande, pour les personnels en contact avec les élèves, et pour les autres niveaux de classe.

Hausse des contaminations à l’école

L’école est confrontée à une forte hausse des contaminations : mercredi 24 novembre, 8500 classes étaient fermées en France, soit 2500 de plus que la veille, avait également annoncé Jean-Michel Blanquer le 25 novembre.

Le taux d’incidence chez les 6-10 ans monte également en flèche, puisqu’il a augmenté en une semaine de près de 150%.