Une mobilisation importante

Ce mardi 2 novembre est le septième jour d’occupation pour les « sans-fac » de Nanterre. Depuis plusieurs semaines, ces étudiants et leurs soutiens, principalement issus du syndicat étudiant UNEF, se mobilisent pour établir le dialogue avec la présidence. En cause : la non-affectation de 61 étudiants en licence ou en master. Malgré des dossiers avec mention pour certains, leurs candidatures n’ont pas été acceptées par l’université à la rentrée.

A l’intérieur du bâtiment de la présidence de l’université, ils sont plusieurs dizaines à occuper les lieux de jour comme de nuit, et à interpeller, à l’aide d’un mégaphone, de banderoles et de vidéos, le président de l’université, Philippe Gervais-Lambony. Avec un slogan phare :

« Etudier est un droit, pas un privilège »

Pas de compromis trouvé

Les représentants des « sans-facs » ont été reçus par la présidence de l’université ce vendredi 29, sans se voir proposer de solution concrète. La raison : un « manque de places » dans les filières demandées. Une piste est cependant étudiée : l’affectation d’une partie des « sans-fac » dans d’autres universités. En attenant d’avoir une réponse sur ce point, le collectif poursuit sa mobilisation.

Plusieurs personnalités politiques et des syndicats comme la CGT ont témoigné leur soutien au mouvement. Par ailleurs, à Montpellier, la même situation a conduit à l’inscription de la plupart des étudiants mobilisés.

Image homepage : capture d’écran Twitter @uneftacle