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Article publié le 12 juillet 2021, actualisé le 27 juillet 2021.

Fin avril, Frédérique Vidal annonçait que la rentrée universitaire 2021 aurait lieu à 100% en présentiel, ajoutant sur France Inter que c’était « le souhait de tout le monde. »

Vendredi 9 juillet, la ministre présentait le plan #MaRentrée2021 pour préciser les modalités prévues pour septembre.

Vacciner les étudiants pour une rentrée en présentiel

L’objectif d’une rentrée en présentiel est toujours d’actualité, et le ministère recommande aux établissements d’organiser leurs enseignements en présentiel. Cependant, il pourrait être compromis par la progression du variant Delta ; le ministère encourage donc tous les étudiants à se faire vacciner d’ici septembre. Le 26 juillet sur Europe 1, Frédérique Vidal a réitéré ce souhait, précisant que « le fait qu’ils soient vaccinés nous permettra de maintenir du 100% présentiel dans les établissements ». Si ce n’est pas le cas, « nous prendrons les mesures nécessaires. Mais je ne peux pas vous dire aujourd’hui lesquelles. Ce n’est pas une menace, c’est juste la réalité », a indiqué la ministre.

Actuellement, « près de 71 % des étudiants sont engagés dans le processus de vaccination ou souhaitent le faire ». Mais « il faudrait que ça soit du 100% », a estimé Frédérique Vidal.

Pour ceux qui ne l’auront pas fait, des équipes de vaccination seront présentes sur les campus à la rentrée.

En outre, un pass sanitaire sera demandé pour les évènements festifs étudiants comme les soirées d’intégration.

De nouvelles places dans les filières en tension

Les étudiants sont plus nombreux chaque année sur les bancs de l’université, et certaines filières sont saturées (droit, psychologie…) Face au phénomène, Frédérique Vidal annonçait le 2 juillet dernier 34 000 nouvelles places au total dans l’Enseignement supérieur pour la rentrée 2021. « Entre 3000 et 4000 places » seront réservées aux masters, particulièrement concernés par le problème.

Pour accompagner ces nouveaux étudiants, le ministère prévoit un « potentiel de recrutement de plus de 1 000 nouveaux emplois. »

Sur son site, le gouvernement indique également investir 300 millions d’euros de plus que le budget initial, « tant pour faire face à la crise que pour financer la réussite étudiante. » Cet argent servira à prolonger le « plan tutorat » , ainsi que les aides à l’apprentissage jusqu’au 31 décembre.

Santé et moral des étudiants

« La crise a plus que jamais révélé les situations de vulnérabilités vécues par certains étudiants. »

Gouvernement

Pour faire face aux problématiques de précarité et de santé mentale largement exprimées par les étudiants pendant la crise sanitaire, plusieurs mesures sont prévues, notamment :

  • la prolongation du ticket-restaurant universitaire à 1 euro pour les étudiants boursiers et précaires. Depuis mai, ce dispositif était néanmoins ouvert à tous les étudiants, ce qui ne sera plus le cas à la rentrée.
  • le gel des droits d’inscription et des loyers des résidences étudiantes des Crous
  • le maintien du dispositif « Santé Psy Étudiant » pour l’année universitaire. Cette initiative a donné lieu depuis janvier à près de 69 000 séances de suivi psychologique gratuites pour les étudiants.
  • un « plan d’action national contre les violences sexuelles et sexistes« 
  • l’installation de distributeurs de protections périodiques gratuites sur les campus
  • l’ouverture d’une commission spécialisée pour la vie et le bien-être étudiant au sein du CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche).