L’APSES dénonce le fait que plus de la moitié des professeurs de SES franciliens ont reçu une convocation simultanée pour siéger dans les jurys du Grand oral. Image : Getty

Dans un communiqué publié ce mardi 17 juin, l’Association des Professeurs de Sciences Économiques et Sociales dénonce une situation intenable pour les correcteurs de la spécialité SES « dans les académies franciliennes (pour plus de la moitié des professeur⋅es francilien·nes) et dans l’académie d’Aix-Marseille. »

En effet « des centaines de correcteurs·ices des épreuves écrites du baccalauréat ont reçu une convocation simultanée pour siéger dans les jurys du Grand oral. Cette double mission implique que les correcteurs·ices concerné·es n’auront qu’un ou deux jours ouvrés pour corriger leurs copies quand leurs collègues d’autres académies en auront jusqu’à 8″ !

Revoir les conditions de corrections des épreuves de baccalauréat

L’APSES dénonce l’inégalité de traitement qui en découlera pour les élèves, et également le risque psycho-social pour les enseignants, contraints de bâcler leur travail. L’APSES appelle à refuser cette insupportable situation. Et prévient qu’il serait inacceptable que le ministère de l’Education nationale assimile ce refus à une grève. Le cas échéant, on aurait donc une première : des enseignants en grève « pour faire leur travail »

L’APSES « demande donc urgemment de revoir les conditions de corrections des épreuves de baccalauréat, écrites comme orales ».

Les épreuves écrites de la spécialité SES se déroulent mardi 17 juin et mercredi 18 juin après-midi.