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Depuis plusieurs mois, Jean-Michel Blanquer se montre résolu à garder les écoles ouvertes. Interrogé par Le Parisien sur la question des violences chez les jeunes – les violences entre bandes rivales auraient augmenté de près de 25% entre 2019 et 2020 selon le ministère de l’Intérieur – le ministre a déclaré que la situation serait « pire si les écoles avaient été fermées. »

Plusieurs évènements se sont en effet produits récemment : l’agression violente du jeune Yuriy en janvier, la mort de deux adolescents dans l’Essonne en février et la mort d’une collégienne dont deux des camarades sont mis en cause, la semaine dernière à Argenteuil. Néanmoins, seul le second évènement est pour le moment attribué à des rixes entre bandes rivales.

Eviter un nouveau confinement

En réaction à ces derniers évènements, Jean-Michel Blanquer a donc rappelé sa volonté de garder les écoles ouvertes le plus longtemps possible, arguant que « le confinement crée des difficultés. »

« Ce qui s’est passé est très grave. […] Les mineurs sont prioritaires dans nos approches : ouverture des écoles, collèges et lycées »

Le ministre a également dit vouloir « rouvrir les infrastructures sportives » pour les mineurs en priorité, en fonction des conditions sanitaires.

« Mettre fin à la violence et aux trafics »

Plus largement, Jean-Michel Blanquer entend mener des actions pour « mettre autour de la table ceux qui interviennent dans la vie d’un enfant : parents, école, police, justice, associations, et communes » , et lutter contre le cyberharcèlement en « sanctionnant » davantage.

Liant le problème des violences à celui de la délinquance, le ministre a parlé « d’actions résolues » menées avec les ministres Gérald Darmanin Eric Dupont-Moretti notamment, pour « mettre fin à la violence et aux trafics autour des collèges et lycées » et « intensifier la lutte contre les stupéfiants. »

Plusieurs actions dans ce sens sont en vigueur depuis le début du mandat d’Emmanuel Macron, comme le dispositif des « Quartiers de reconquête républicaine » qui mise sur une augmentation des effectifs de police dans certaines zones.

Sur Twitter, l’analyse de la situation par le ministre de l’Education ne fait pas l’unanimité.