Ecole en grève. Getty

En ce mois de janvier 2023, les enseignants ont été nombreux à faire grève pour protester contre la réforme des retraites du gouvernement Macron. Dans les établissements, comment se préparent ces journées de mobilisation où les effectifs manquent ?

Un service minimum d’accueil en primaire

C’est inscrit dans la loi : les communes doivent garantir la présence d’un service minimum d’accueil dans les écoles maternelles et élémentaires, sur les temps de classe (hors cantine donc). Cette mesure vise à assurer aux parents une prise en charge de leurs enfants par l’école et à assurer le droit de grève aux personnels. Dans les faits, cette exigence est parfois difficile à mettre en place. Ce 31 janvier, par exemple, en plus des enseignants, de nombreux personnels de l’éducation étaient en grève, et plusieurs vies scolaires ont ainsi été fermées pour la journée. Ce sont ainsi les services de la ville (notamment l’accueil périscolaire) qui sont mobilisés, leurs agents pouvant être eux-mêmes grévistes dans le cas d’une grève générale. En Loire-Atlantique, faute de personnels, on fait parfois appel à d’anciens enseignants ou agents de la ville.

Les enseignants du premier degré doivent, pour permettre à la commune de s’organiser, déclarer leur intention de faire grève, au moins 48 heures avant le jour J.

Pas d’obligation dans le second degré

Dans le secondaire, en revanche, pas d’obligation d’encadrer les élèves. Les enseignants du second degré ne sont pas non plus tenus d’annoncer leur absence, bien que beaucoup préviennent leurs élèves à l’avance.

A ce sujet, plusieurs syndicats rappellent que les chefs d’établissement ne doivent pas obliger leurs personnels à se déclarer (présents ou absents) ou demander une liste de grévistes. C’est ensuite à l’administration de recenser les personnels effectivement absents.