Découverte du danois, avec Lis Overby, enseignante de danois à l’Université de Lille :

« Le danois est plus simple que le français pour ce qui est de la grammaire. Mais il y a deux problèmes majeurs quand on veut apprendre la langue : l’accord de l’adjectif en premier lieu, c’est un point très difficile. Lorsque vous n’êtes pas natif danois, il faut toujours réfléchir pour faire le bon accord et connaître les règles. L’autre problème, c’est l’emploi des prépositions. C’est illogique par rapport à la langue française »

Découverte du suédois avec Maria Hansson-de Laage de Meux, enseignante de suédois à la Sorbonne et à l’Institut suédois :

« Le suédois est une langue qui s’apprend vite, normalement au bout de 2-3 ans d’apprentissage, l’étudiant est capable de lire un roman en suédois. Puis lorsqu’un Français maîtrise sa grammaire, il n’aura aucune difficulté à apprendre le suédois. »

Découverte du néerlandais avec Armand Heroguel, maître de conférences en néerlandais LEA à l’université de Lille :

« Ce qui rebute les gens, c’est la prononciation qui n’est pas évidente. Par exemple, le mot « volontiers » se dit « Graag » (\χʀaːχ\) La difficulté est de suivre une consonne gutturale, suivie d’un « r ». Sinon, il n’y a pas de grosses spécificités »

Découverte du finnois avec Laura Parkkinen, enseignante et lectrice de finnois à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) :

« Apprendre la langue requiert d’avoir une autre façon de penser, plus directe. La langue finnoise est une langue ouralienne qui est agglutinante. Il n’y a pas de genre et le pronom de la troisième personne «hän» signifie «il» et «elle» à la fois. «