
© Capture d’écran BFM TV / RMC
Après plusieurs jours de débats, le projet de loi pour l’école de la confiance a été adopté en première lecture par le Sénat mardi 21 mai, avec 213 voix pour, 95 voix contre et 38 abstentions. Les sénateurs socialistes, communistes et écologistes ont voté contre, les sénateurs LREM se sont abstenus, et les sénateurs les Républicains (LR) sont largement arrivés en tête.
L’adoption du projet de loi n’est cependant pas définitive. Une commission mixte paritaire entre sénateurs et députés se mettra en place dans les prochaines semaines. Ils devront se mettre d’accord pour adopter une version commune du projet de loi initié par le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer.
De nouvelles mesures introduites par la droite
Le texte de loi adopté est bien différent de celui voté à l’Assemblée nationale en février dernier. Et pour cause, les sénateurs LR ont remanié plusieurs articles précédemment votés par les députés LREM.
Ainsi, la première mesure adoptée reprend la loi Ciotti de 2013 qui prévoyait la suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire. Elle avait été abrogée par l’Assemblée nationale. L’actuel projet de loi promet une « suspension en cas d’absence d’au moins quatre demi-journées sur un mois« , une mesure qui rappelle « un retour en arrière et qui jette l’anathème sur une partie des familles » selon le sénateur LREM, Antoine Karam.
Les sénateurs ont également supprimé l’amendement qui prévoyait la création des établissements publics des savoirs fondamentaux (EPSF), des structures qui regroupent un collège avec plusieurs écoles. Cette annonce avait suscité la colère grandissante des enseignants et des parents d’élèves.
Une autre mesure a par ailleurs été suggérée par la droite : l’interdiction de signes religieux ostentatoires -notamment le port du voile- pour les parents qui accompagnent les élèves lors des sorties scolaires. Interrogé par CNews, Gabriel Attal secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education s’est formellement opposé à cet amendement. « C’est un débat, un serpent de mer, qui revient depuis des années. Quand on n’est pas dans l’école, on n’est pas dans l’école » a t-il martelé.
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