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Le 8 mars est l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes à travers le monde. En matière d’éducation, le comité interministériel du 8 mars 2018 a défini les mesures clés pour transmettre et diffuser la culture de l’égalité, et ce dès l’école primaire, pour que les stéréotypes disparaissent dès le plus jeune âge.

Ainsi, le code de l’éducation rappelle que la transmission de la valeur d’égalité entre les filles et les garçons, repose sur quatre grands axes :

 

  1. La formation des professionnels de l’éducation à promouvoir l’égalité
    Les ESPÉ intègrent dans les enseignements du tronc commun la mobilisation contre les stéréotypes, notamment sexistes, et les discriminations ainsi que la promotion de l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes.
  2. L’accompagnement des membres de la communauté éducative à promouvoir l’égalité
    Grâce au site du Canopé, les personnels enseignants peuvent trouver des outils pédagogiques pour créer des séances en classe afin de sensibiliser les élèves aux inégalités entre les filles et les garçons. Riche en ressources le site internet donne également accès à des données plus factuelles, telles que des interviews de chercheurs, des statistiques et des textes juridiques.
  3. La prévention du harcèlement à caractère sexiste ou sexuel
    Un site dédié au cyberharcèlement  est en ligne avec des fiches conseils, des vidéos et des jeux. De nombreux outils sont mis en place par le ministère de l’Éducation nationale pour faire de la prévention un levier.
  4. La présence de référents égalité dans tous les établissements
    Depuis la rentrée 2018 est présent dans chaque établissement un référent égalité dont le rôle est de diffuser une culture de l’égalité au sein de l’école en sensibilisant les élèves.

Et, en ce qui concerne les cadres de l’Éducation nationale, la parité est-elle respectée ?

 

15 rectrices et 14 recteurs

D’après les récents chiffres qu’AEF s’est procuré auprès du ministère de l’Éducation nationale, « le taux de primo-nomination de femmes dans le haut encadrement de l’Éducation nationale est passé de 46 % à 47,1 % entre 2017 et 2018 ».

La part des femmes dans les nominations aux emplois de l’encadrement dirigeant ne cesse de progresser. Dans les faits, cela représente :

  • 61 % des nommés et 40 % des primo-nommés aux postes de cadres dirigeants. Ainsi, on compte 15 rectrices et 14 recteurs, soit une parité parfaite.
  • 43 % des nommés et 39 % des primo-nommés à des emplois de direction en administration centrale.
  • 58 % des nommés et 57 % de primo-nommés à des emplois en académie de secrétaire général d’académie.
    La parité est loin d’être atteinte chez les Dasen et les Daasen qui comptent 104 hommes et 60 femmes précise AEF.

Des efforts restent donc à faire au sein de l’Éducation nationale pour que l’égalité entre les femmes et les hommes, « grande cause nationale » du quinquennat, soit respectée.