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A l’Université de Strasbourg, les étudiants étrangers non européens ne verront pas leurs frais de scolarité augmenter à partir de l’année prochaine. C’est ce qu’affirme le président de l’Université, Michel Deneken, dans un communiqué.
Cela fait suite à l’annonce du gouvernement en automne dernier sur la hausse des frais d’inscription à la fac pour les étudiants étrangers non européens, dès la rentrée 2019. Cette hausse prévoit 2 700 euros de frais d’inscription en licence contre 170 euros aujourd’hui, et 3 770 euros en master contre 243 ou 380 euros. Une mesure jugée discriminante qui a suscité un véritable tollé de la part de plusieurs universités et d’associations étudiantes, notamment la FAGE, qui appelait à manifester contre cette mesure.
La déclaration intégrale du président @unistra @DenekenMichel "Je me suis engagé à appliquer les mêmes droits d’inscription pour tous les #étudiantsinternationaux #étudiantsétrangers" #BienvenueenFrance https://t.co/ySLOUAO3oM pic.twitter.com/OHB2ocKasw
— Université de Strasbourg (@unistra) January 29, 2019
Le plan « Bienvenue en France » rejeté à Strasbourg
Face à cette mesure, plusieurs universités ont décidé de rejeter le plan « Bienvenue en France » : l’Université Paris-Nanterre, Rennes II et, plus récemment, celle de Strasbourg.
« Une mesure fait l’objet d’une contestation unanime : l’augmentation des droits d’inscription pour les étudiants extracommunautaires. La conférence des présidents d’université (CPU) a demandé instamment, et à plusieurs reprises, au gouvernement de suspendre la mesure et de lancer une concertation. »
L’Université de Strasbourg est l’une des universités françaises qui accueille le plus d’étudiants internationaux, car elle est transfrontalière et fait partie du groupe Eucor-Le campus européen qui inclut des universités basées sur la région du Rhin Supérieur en France, en Allemagne et en Suisse. « En l’état, la hausse des droits est contreproductive, et déjà le nombre de demandes Campus France est en baisse » s’inquiète Michel Deneken.
Il explique aussi que les requêtes ont été « entendues » par la ministre de l’Enseignement Supérieur, Frédérique Vidal, puisque « cinq personnalités qualifiées pour animer une consultation » ont été désignées. Cette consultation devrait se terminer mi-février. Si la mesure entre en vigueur, le président s’engage à faire « appliquer les mêmes droits » aux étudiants nationaux et internationaux et à les faire bénéficier « du maintien du régime tarifaire » déjà en application pour la rentrée 2019.
Puisse-t-il faire des émules!!