ministre de l'éducation nationale

Jean-Michel Blanquer – Source : Facebook

Auditionné mercredi par la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a été interpellé sur la place de la philosophie dans la réforme du lycée. Le ministre s’est voulu rassurant en affirmant que « nous ne sommes pas en train de l’affaiblir ». « C’est un élément très fort sur la classe de 1re avec la spécialité ‘humanités, littérature et philosophie' », a-t-il déclaré, cité par l’AEF.

Le ministre a même annoncé, pour la philosophie, « discipline emblématique de la réforme du baccalauréat », l’ouverture d’ « un plus grand nombre de postes » au concours du second degré.

La réforme du lycée est en effet source d’inquiétude pour les professeurs de philosophie, qui estiment qu’elle « conduirait à marginaliser” leur discipline. Certains avaient même appelé, en juillet dernier, à une « rétention des notes » du baccalauréat.

Plus généralement, Jean-Michel Blanquer a évoqué des « tendances » dans les recrutements d’enseignants pour les années à venir. Il n’y aura « pas de diminution drastique des places », a-t-il annoncé. Pour les professeurs des écoles, il y aura une « stabilisation » « au-dessus de 10 000 postes ouverts ».

En septembre dernier, le ministre avait suscité la polémique en annonçant la suppression de 1 800 postes au global dans l’Education nationale pour 2019.