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Alors que le gouvernement vient d’annoncer la suppression d’environ 2 600 postes d’enseignants du secondaire, les organisations syndicales FSU, UNSA-Education et SGEN-CFDT ont appelé les enseignants à se mettre en grève le 12 novembre prochain pour protester contre ces réductions d’effectifs.

Une nouvelle dégradation des conditions de travail

Dans un communiqué publié hier, les organisations expriment « consternation et incompréhension » face aux « annonces budgétaires pour l’année 2019 enterrant de fait la priorité à l’Éducation nationale« . Les postes d’enseignants et d’administratifs supprimés représentent « une nouvelle dégradation des conditions d’études des élèves et de travail des personnels », estiment-elles.

Il y a quelques jours, le Premier ministre Edouard Philippe avait défendu ces suppressions de postes dans l’enseignement secondaire, au profit de la création de 1 900 postes dans le primaire. « Nous sommes parfaitement déterminés à transformer le système d’éducation pour faire en sorte qu’on puisse supprimer quelques postes quand c’est possible, pour pouvoir développer d’autres activités où c’est nécessaire », avait-il souligné. « Il est absolument certain que nous pouvons réorganiser le cycle secondaire de façon à mettre le paquet sur le primaire, et absorber cela ».

Appel à la grève le 12 novembre

Mais les organisations syndicales « dénoncent ces suppressions d’emplois dans un contexte d’augmentation démographique. La ‘priorité au primaire‘ ne peut pas se faire par un redéploiement de moyens », estiment-elles. C’est pourquoi elles demandent « au gouvernement de renoncer à ce projet ».

Elles appellent donc « les personnels de l’Éducation nationale à une journée de grève le 12 novembre prochain », et invitent « toutes les organisations syndicales de l’Éducation nationale à rejoindre cette action ».