étudiante sur un ordinateur

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Ce vendredi soir s’achève la procédure Parcoursup pour 2018. Les statistiques définitives seront connues mardi prochain, mais selon le ministère de l’Enseignement supérieur, cité par 20 minutes, 2 500 candidats étaient encore en attente d’une proposition d’affectation le 14 septembre dernier. Ce chiffre n’incluait cependant ni les candidats en réaffectation (4 000 le 5 septembre) ni les candidats « inactifs » sur Parcoursup (40 0000 le 7 septembre).

Un classement a posteriori ?

Le mode de fonctionnement de Parcoursup a énormément été critiqué par la communauté éducative, accusé de générer du stress chez les étudiants en attente, et de perturber l’organisation des rentrées. L’une des principaux points de crispation était l’absence de hiérarchisation des vœux des candidats.

Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, a exclu la réintroduction d’une hiérarchisation des vœux sur Parcoursup, comme c’était le cas avec APB. Selon elle, ce dispositif suscitait de l’autocensure chez certains jeunes. Mais l’introduction d’une forme de classement a posteriori a été évoquée.

Les syndicats d’enseignants et d’étudiants envisagent deux scénarios : la hiérarchisation des réponses en liste d’attente reçues par le candidat, ou bien le classement des vœux par le candidat lorsqu’il passe en phase complémentaire.

Les chefs d’établissement veulent un autre calendrier

D’autre part, le SNPDEN a réclamé un ajustement du calendrier, jugé trop lent pour les chefs d’établissement. Ces derniers n’avaient, à quelques jours de la rentrée, pas encore connaissance de la composition définitive de leurs classes, ce qui était évidemment problématique pour l’organisation.

Un bilan sur Parcoursup sera effectué fin septembre, avait promis Frédérique Vidal en août. « S’il faut ajuster des choses, on les ajustera », avait-elle affirmé.