Université de Montpellier

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Les universités américaines, britanniques et chinoises dominent le réputé classement de Shanghai (Shanghai Ranking), dont l’édition 2018 a été mise en ligne le 17 juillet – mais une Fac française se distingue. Devant Oxford, Berkeley, ou encore l’Imperial College de Londres, l’université de Montpellier figure en effet sur la première place du podium dans le domaine « écologie ».

Les critères retenus depuis 2003 par l’université de Jiao Tong de Shanghai pour établir son palmarès (par disciplines, dans 54 secteurs, parmi 4000 établissements du supérieur) sont : la qualité de l’enseignement et de l’institution (nombre de prix et de citations des chercheurs), le nombre de publications, et la performance académique au regard de la taille de l’institution. L’université de Montpellier décroche ainsi la première place au monde pour ses recherches sur l’écologie – devançant celle d’Oxford de 10 points.

Lors du classement 2017, elle avait déjà été distinguée sur la deuxième marche du podium, notamment en raison de son projet Muse (Montpellier Université d’Excellence), dont le but est depuis 2016 de « créer une université d’excellence et de renommée internationale dans le domaine des sciences du vivant et de l’environnement – et dont la protection de l’environnement est l’un des trois piliers, avec la sécurité alimentaire et la santé. Muse réunit dix organismes de recherche et plus de 700 enseignants-chercheurs, dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement et de la santé. (1) A noter qu’en 2018, l’université de Montpellier s’est également hissée à la première place française du classement Reuters, un palmarès de l’innovation.

Paris-Sud, deuxième en maths

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Pour le président de l’université, Philippe Augé, « cet excellent classement confirme la reconnaissance de la qualité de la recherche de l’Université de Montpellier, et vient conforter notre attractivité et notre lisibilité sur les thématiques de Muse autour des sciences du vivant et de l’environnement ». Dans le même communiqué, François Pierrot, le directeur exécutif du projet Muse (Montpellier Université d’Excellence), constate également que « cette place prééminente dans le classement de Shanghai reflète l’intelligence collective du site de Montpellier, et témoigne des premiers effets de la dynamique impulsée par Muse ».

Sur son site, l’Université de Montpellier rappelle aussi que l’établissement se trouve dans le « top 150 » mondial dans 9 disciplines : agronomie (43ème), sciences de la terre (76-100), eau (76-100), sciences et ingénierie des matériaux (76-100), chimie (101-150), Océonographie (101-150), biologie (101-150), biotechnologie (101-150) et statistiques (101- 150).

Deux autres universités françaises se sont distinguées dans le classement de Shanghai : l’université Paris-Sud termine deuxième en mathématiques, et l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines se classe également deuxième en sciences de l’atmosphère.