frenchDans un article du Times, cité le 2 juillet par Le Figaro étudiant, sont indiqués certains des derniers chiffres du GCSE , l’équivalent du brevet des collèges. Publiés dans un rapport du British Council, ils montrent que « les élèves étaient 131 000 à choisir le français en 2017, contre 161 000 en 2010, et qu’ils étaient en revanche 91 000 à choisir l’espagnol, contre moins de 60 000 en 2012 ».

En 2009, déjà, cette baisse était nette : Le Figaro indiquait ainsi qu’en  « un an, le nombre de collégiens britanniques ayant passé une épreuve de français pour leur GCSE [avait] diminué de 6,5 %, » et qu’ « en sept ans, ce chiffre [avait] été pratiquement divisé par deux, passant de 341 000 en 2002 à seulement 188 000 l’an dernier », ce qui « ne représentait plus qu’un élève sur 4. »

L’espagnol a la cote

Comment expliquer une telle désaffection ?

Dans un article de 2013, le Figaro étudiant mentionnait les effets néfastes d’une réforme du gouvernement de Tony Blair en 2002, qui « mettait fin à l’enseignement obligatoire d’une langue dans l’enseignement secondaire. »

En conséquence, les élèves qui choisissent d’apprendre une langue optionnelle choisiront plutôt l’espagnol, considéré comme plus facile, et surtout comme plus parlé ! Le Figaro étudiant note ainsi dans son article du 2 juillet, que « l’espagnol reste la deuxième langue la plus parlée au monde après le mandarin, avec 437 millions de locuteurs natifs. Les francophones eux représentent 275 millions de personnes.