élève sur un ordinateur

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C’est bientôt l’heure de vérité pour les lycéens de terminale, qui recevront leurs premières propositions d’affectation dans l’enseignement supérieur par Parcoursup ce soir à 18h. Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, a estimé ce matin sur France Inter que 400 000 d’entre eux seront mis « en attente ».

La moitié des lycéens auront une proposition

« Plus d’un million de propositions seront faites ce soir sur la plate-forme » Parcoursup, a indiqué la ministre de l’Enseignement supérieur. « Globalement, la moitié des lycéens devraient, dès ce soir, avoir une ou plusieurs propositions, d’autres seront en attente, et un petit nombre, qui n’ont demandé que des filières sélectives, auront des ‘non’ à toutes leurs demandes et seront pris en charge par les commissions rectorales dès demain ».

La ministre a ensuite confirmé que 400 000 lycéens environ auront une réponse. 400 000 autres « seront en attente dans un processus qui n’a rien à voir avec ce qui se passait les années précédentes ».

Un système « totalement différent » d’APB

« Dès ce soir, les lycéens qui auront des propositions en accepteront certaines, en refuseront d’autres, et donc libèreront des places, a expliqué Frédérique Vidal, précisant que «  plusieurs centaines de milliers de places » devraient ainsi être libérées. La ministre a d’ailleurs mis en avant la « transparence totale » du ministère,  « puisque dès demain matin, il y aura tous les matins sur le site du ministère une mise à jour qui indiquera combien de lycéens  ont des propositions, combien les ont acceptées, combien sont en attente ».

Frédérique Vidal a totalement exclu un nouveau scandale tel que celui survenu l’année dernière avec APB. A quelques jours de la rentrée, 6 000 candidats étaient encore en attente d’une affectation dans l’enseignement supérieur. « Le système est totalement différent, a affirmé la ministre. L’année dernière on commençait à prendre en charge les lycéens qui avaient des difficultés pour trouver une place dans l’enseignement supérieur après les résultats du bac. Là, les choses démarrent dès demain, avec plus d’accompagnement ». Elle a également réitéré l’engagement du gouvernement « que chaque lycéen qui veut poursuivre dans l’enseignement supérieur ait une proposition avant la rentrée ».