Emmanuel Macron présentait hier au Collège de France son plan pour développer la recherche sur l’intelligence artificielle en France, après la remise d’un rapport sur le sujet par le mathématicien Cédric Villani. Lors de son discours, le Président de la République a souhaité que « par défaut et sauf exception », les algorithmes d’Etat soient tous publiés, « à commencer par Parcoursup », la nouvelle plateforme d’affectation dans l’enseignement supérieur.
Un « outil d’aide » pour les universités, basé sur des algorithmes
Ceci alors que le ministère de l’Enseignement supérieur vient de présenter aux équipes des universités un « outil d’aide à la décision » destiné à réaliser un « pré-classement » des dossiers reçus via Parcoursup, et basés sur des algorithmes locaux. En effet, dans chaque université sera mise en place une commission d’examen des voeux chargée de classer les dossiers de candidatures déposés sur Parcoursup. Cet « outil d’aide » permettra de préclasser, grâce à des critères dont la pondération sera réglée localement dans l’outil par chaque université, les candidatures reçues par l’établissement. Parmi les critères existants se trouvent par exemple les notes de français, les appréciations des profs de terminale ou encore un projet de formation adapté.
Une fois les dossiers classés par l’outil et les commissions d’examen, c’est l’algorithme national de Parcoursup qui se chargera de la suite des affectations.
Un fonctionnement qui inquiète certains acteurs du supérieur, alors que le gouvernement mettait jusqu’alors en avant un « traitement humain des dossiers ».
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