LIVRE PARIS / Crédit photo : Emmanuel Nguyen Ngoc

LIVRE PARIS / Crédit photo : Emmanuel Nguyen Ngoc

En 2018, le Salon du Livre de Paris accueille cette année la Russie, en tant que pays invité d’honneur. L’événement incontournable de la scène littéraire, qui se déroulera du 16 au 19 mars, recevra ainsi 38 auteurs russes, qui reflètent la création littéraire contemporaine russe.

“Des auteurs reconnus internationalement, mais également de nouveaux talents, émergents et prometteurs”, promet le site de LIVRE PARIS. “Les liens historiques, culturels et littéraires entre la France et la Russie sont privilégiés, uniques même. Nos littératures, et au-delà nos cultures, s’écoutent et se répondent. L’édition 2018 du Salon Livre Paris célébrera ce dialogue intense entre les lettres de nos deux pays”, précise Vincent Montagne, Président du SNE (Syndicat national de l’édition).

Auteurs chevronnés et nouvelle génération d’écrivains russes

Parmi les 38 écrivains russes invités au Salon du Livre, on notera la présence de Iouri Bouïda, auteur du “Train zéro” (Gallimard, 1998) et de “La Mouette au sang bleu” (Gallimard, 2015). Vendredi 16 mars à 16h, ce symbole de la littérature russe post-soviétique, très connu en France, présentera sa dernière oeuvre, “Voleur, espion, assassin” (Gallimard, 2018), qui raconte l’histoire d’un petit garçon grandissant à Kaliningrad, dans les années 1950.

L’écrivain Roman Sentchine, très populaire en Russie pour ses peintures sociales de la société contemporaine, notamment “Les Eltychev” (Noir sur Blanc, 2013) et “La Zone d’inondation” (Noir sur Blanc, 2016), pour lesquels il a été récompensé par plusieurs prix littéraires russes (National Bestseller, Booker Prize et Bolchaïa Kniga), sera également de la partie. Le représentant du nouveau réalisme russe présentera ainsi, dimanche 18 mars à 11h, son nouveau livre, “Qu’est-ce que vous voulez ?” (Noir sur blanc, 2018), qui relate le quotidien mélancolique d’une lycéenne moscovite, qui peine à trouver sa place, entre une famille d’intellectuels et un environnement fébrile marqué par l’élection présidentielle russe de 2012, qui a vu le retour de Vladimir Poutine au Kremlin.

Ludmila Oulistkaïa, auteure de nombreux Best Sellers en Russie et lauréate du prix Médicis étranger en 1996 pour “Sonietchka” (Gallimard, 1992), sera aussi présente, pour parler de son dernier roman, “L’échelle de Jacob” (Gallimard, 2018), dans lequel elle part sur les traces de ses propres grands-parents.

Le Salon du Livre de Paris sera également l’occasion de croiser Sacha Filipenko, jeune écrivain prometteur de 33 ans, qui présentera (samedi 17 mars à 15h) son dernier roman “Croix Rouges” (Vremia, 2017), qui revient sur l’histoire des soldats soviétiques faits prisonniers durant la Seconde guerre mondiale. Le visiteur pourra aussi assister à un “grand entretien” avec Natalia Soljenitsyne, la veuve d’Alexandre Soljenitsyne.

Sur le site du Salon du Livre, une citation de l’écrivain Evguéni Vodolazkine résume finalement bien l’intérêt de venir rencontrer très bientôt la nouvelle scène littéraire russe : « la littérature russe de ces dernières années est devenue nettement plus métaphysique. Elle redevient cette littérature à laquelle le monde entier est habitué, celle de Tolstoï, Dostoïevski, Tchekhov. Si vous voulez connaître la Russie plus en profondeur, lisez sa littérature ».

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