Grève

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Sept organisations ont publié le 21 février un communiqué appelant les fonctionnaires « à se mobiliser massivement » le 22 mars prochain, par une « grève » et des « manifestations dans la Fonction publique ». Ce communiqué faisait suite à une réunion de l’intersyndicale ce mercredi, pour faire « le bilan des réunions bi latérales organisées par le Ministre ».

Selon les syndicats, les orientations défendues par le gouvernement engagent en effet « de profondes remises en cause des missions publiques et une dégradation des conditions de travail », et constituent « une menace réelle contre le Statut Général des fonctionnaires ». Ils réitèrent donc l’appel à la grève le 22 mars, lancé début février, et réclament notamment « une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d’indice », « l’arrêt des suppressions d’emplois », « un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s », ou encore « l’abrogation du jour de carence ».

Le secrétaire d’État à la fonction publique, Olivier Dussopt, recevait il y a deux semaines les partenaires sociaux lors de réunions bi latérales, pour échanger autour de la réforme de la Fonction publique. Les discussions entamées n’avaient apparemment pas convaincu les organisations : « le gouvernement confirme nos pires inquiétudes », avait ainsi déploré Baptiste Talbot, secrétaire général de la Fédération CGT des Services publics, dans le Figaro. Jean-Marc Canon, secrétaire général de l’UGFF-CGT, avait quant à lui déclaré à l’AFP qu’il était « très compliqué de rentrer dans un processus dit de concertation où, sur les grands enjeux, les choses sont déjà tranchées ».