« Compétent », « courageux » et « sympathique » : voici comment la majorité des Français perçoit Jean-Michel Blanquer, selon un sondage Odoxa – Dentsu consulting (1) pour France-Info et Le Figaro publié mercredi.
Le ministre de l’Education nationale le plus apprécié depuis 15 ans
62 % des sondés dit avoir une « bonne opinion » du ministre de l’Education nationale. Cette côte de popularité « tout à fait exceptionnelle » en fait le ministre le plus apprécié à ce poste depuis 15 ans. Ses derniers prédécesseurs étaient en effet loin de remporter une telle adhésion : un sondage publié en février 2014 indiquait que 62 % des Française trouvaient que Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale de l’époque, était un mauvais ministre. Quant à Najat Vallaud-Belkacem, 63 % des Français souhaitaient son départ en cas de remaniement, d’après une autre enquête publiée en février 2016.
Cette bonne opinion vis-à-vis de Jean-Michel Blanquer se retrouve autant chez les sympathisants de la droite parlementaire (72 % lui sont favorables), que de la gauche (53 %). Les sympathisants d’En Marche sont quant à eux 95 % à plébisciter le ministre de l’Education nationale.
Des réformes plébiscitées
Les raisons de ce succès ? Les répondants estiment que le ministre de l’Education nationale est « compétent » (58 %) et « courageux » (57 %). Et plus d’un sur deux (52 %) le trouve « sympathique ».
Ils sont en outre nombreux à soutenir les réformes engagées par le ministre : 7 sur 10 sont favorables à la réforme du baccalauréat, dont les grandes lignes ont été annoncées il y a quelques jours, et 8 sur 10 sont pour l’interdiction du téléphone portable dans les établissements.
Les Français approuvent aussi les propositions du rapport Torossian-Villani pour améliorer le niveau des élèves en maths, rendues publiques il y a quelques jours. La mise en place de la méthode de Singapour, et l’apprentissage dès le CP des 4 opérations sont notamment jugées efficaces par les sondés.
Le sondage répertorie également les expressions les plus utilisées sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram…) pour parler de Jean-Michel Blanquer. Parmi les mots qui reviennent le plus souvent, on trouve « sérieux », « expert », « fermé », ou encore « élitiste ».
La mise en place de « la méthode de Singapour »: avec 25€ de budget alloué par an et par enfant à l’école, quand on a acheté les cahiers, stylos, classeurs… pour les élèves, il ne reste rien pour acheter ce fameux matériel de manipulation. L’Etat va-t-il aider les communes?
« l’apprentissage dès le CP des 4 opérations sont notamment jugées efficaces par les sondés. »: qui sont les sondés? des profs? si ce n’est pas le cas, comment peuvent-ils juger???
Des efforts de communication,
sur wikipédia on trouve :
Jean-Michel Blanquer pense que l’existence de lycées privés sous contrat d’association avec l’État appartenant à des fonds de pension américains ne pose pas de problème en l’état …
En septembre 2018, il annonce la suppression de 1 800 postes dans le second degré et sur les postes administratifs amorçant une tendance opposée à l’évolution de la démographie scolaire dans le second degré puisqu’il doit croître de 170 000 élèves entre les rentrées 2017 et 2022.