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Durant l’année 2016-2017, 14 incidents pour 1000 élèves ont été déclarés dans les établissements publics du second degré – « un taux stable depuis plusieurs années », selon la Depp. Dans une note d’information publiée début janvier, le service statistique de l’Éducation nationale se penche sur les violences scolaires, notamment sur celles exprimées par les élèves envers le personnel.
4 incidents sur 10 commis par des élèves envers le personnel
D’après l’étude, la quasi-totalité des incidents graves recensés dans les collèges et lycées publics de France sont commis par des élèves (91,5 %), ou par leurs familles (8 %). Les incidents graves commis par les élèves le sont envers d’autres élèves (41 %), mais aussi envers le personnel de l’établissement (43 %) – les enseignants, dans 70 % des cas. « Finalement, la part d’incidents graves relevant d’élèves envers les enseignants s’élève à 27,4 % », écrit la Depp. Selon elle, les familles ou les « personnes extérieures » à l’établissement sont à l’origine de moins de 2 % de cette violence qui s’exprime contre le personnel.
Une violence « essentiellement verbale »
Si les violences sont « surreprésentées » en collège et sont souvent physiques, elles sont verbales dans la moitié des cas. Et lorsqu’il s’agit d’incidents commis par des élèves envers le personnel, la violence reste aussi le plus souvent verbale, dans 80 % des cas, et est avant tout commise par des garçons (72,5 %), en salle de classe ou en atelier.
« Pour la grande majorité des incidents, les motivations sexistes, racistes, antisémites, xénophobes ou homophobes sont peu fréquentes. Toutefois, les actes à caractère sexiste représentent 5,1 % des incidents graves entre les élèves et le personnel. En particulier, les incidents de nature sexiste sont plus marqués quand les auteurs sont des garçons, et a fortiori quand les victimes sont des enseignantes. Ainsi, en LP et collège, plus de 10% des incidents commis par des garçons à l’encontre des enseignantes relèvent de motivations sexistes », écrit la Depp.
Selon l’étude, 40% des violences commises par les élèves à l’encontre des personnels donnent lieu à un conseil de discipline ou une commission éducative, puis d’une façon « quasi systématique », à une exclusion (temporaire ou définitive).
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