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La réforme du diplôme national du brevet (DNB) 2016, mise en place par Najat Vallaud Belkacem n’aura duré qu’un an. Prévue depuis octobre, la nouvelle mouture de l’examen a été actée par un arrêté de Jean-Michel Blanquer mercredi 29 novembre.
Si elle est loin de chambouler la logique globale de cette épreuve, la réforme s’inscrit bien dans la vision de l’éducation portée par le nouveau ministre en accordant un plus grand poids au français et aux maths dans la notation et en recloisonnant les épreuves.
5 épreuves au lieu de 3
Pour rappel, les élèves de troisième en 2017 avaient passé trois épreuves, de 100 points chacune : « maths physique-chimie svt », « français, histoire et géographie, enseignement moral et civique » ainsi qu’une épreuve orale portant uniquement sur un projet interdisciplinaire.
Le nouveau brevet décompose ces trois anciennes épreuves obligatoires en cinq :
- français sur ; /100 points
- mathématiques ; /100 points
- histoire, géographie et enseignement moral et civique ; /50 points
- physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre et technologie /50 points
- une épreuve orale qui porte sur l’enseignement d’histoire des arts ou sur l’un des projets menés par le candidat dans le cadre des enseignements pratiques interdisciplinaires ; /100 points
Plus de poids pour les épreuves terminales
Noté sur 800 points, le nouveau brevet rééquilibre contrôle continu et épreuves terminales avec 400 points pour chaque mode d’évaluation, alors que l’ancien avait fait la part belle au contrôle continu en lui consacrant 400 points, et seulement 300 pour l’examen de fin d’année.
La réforme ne remettra cependant pas en cause le système de notation du contrôle continu institué par le gouvernement précédent. Les enseignants continueront d’attribuer des points aux élèves en fonction de leur maîtrise des composantes du socle commun, lors du conseil de classe du troisième trimestre, et non plus en prenant en compte les notes obtenues tout au long de l’année.
En juin 2017, 830 000 élèves de troisième avaient passé l’examen : 750 000 pour la version dite « générale »
(avec un taux de réussite de 90 %) et 80 000 pour le brevet « professionnel » (80 % de réussite).
C’est n’importe quoi cela donne moins de chance aux élèves en difficulté que d’augmenter le barème sur les épreuves écrites à l’examen final
Je suis toute à fait d’accord en temps que directrice
de collège je trouve cette réforme esjt du n’importe quoi car pour les élève en difficulté cela va poser beaucoup problème et il y aura moins de réussite
Je suis un élève de 3 eme donc je suis concerner par cette nouvelle réforme et je trouve ça stupide de changer tout les ans, changer le radicalement une bonne fois pour toute et arrêter d’y toucher.